Autant de monde des médias. D’autres sont arrivés quatre heures avant et d’autres juste. Mais se faire la place dans la grande salle aménagée à l’occasion, il fallait la queue.
Didier Deschamps (sélectionneur de la France) :
Ce match reste un match comme les autres. Sur Walid, d’abord, bravo à lui et son staff. Ils ont réalisé quelque chose de fabuleux. Ils sont en demi-finale de Coupe du monde et il est logique qu’ils pensent à la possibilité de jouer la finale. Concernant les datas, je suis d’accord avec lui. Les nouvelles technologies amènent à avoir encore plus d’informations sur sa propre équipe et les adversaires. Il faut faire le tri. On peut faire dire tout et son contraire aux statistiques, quand ça vous arrange. Certaines ne m’intéressent pas, d’autres sont importantes. Pour moi, elles sont surtout là pour confirmer que j’ai pu voir avec mon staff durant un match.
Maroc-France c’est un match et des hostilités ?
« Je n’aime pas le terme hostile. Ils ont une ferveur populaire très importante, tant mieux pour eux. Ça fait beaucoup de bruit, j’ai pu l’entendre, mes observateurs me l’ont répété. Les joueurs sont prévenus. Ça fait partie du contexte, ça ne fait pas prendre ou marquer des buts, mais tant mieux pour eux. Ce n’est pas demain que ça va être inférieur. Préparer un match, c’est aussi se préparer à ce qu’il y aura sur et autour du terrain. Mes joueurs savent à quoi s’attendre »
Hugo Lloris (capitaine de la France) :
« Le coach a une énorme expérience en tant que joueur et entraineur sur la scène internationale. Il nous apporte sa sérénité, sa tranquillité. C’est quelqu’un qui nous inspire. Il y a une vraie relation de confiance avec ses joueurs. Il n’y a pas de hasard quand on reste autant d’années à la tête de l’équipe de France.
Sur le gardien Marocain « Même s’il mérite du respect pour ça, c’est le travail aussi d’une équipe que de n’avoir concédé qu’un seul but. Il est le symbole de cette solidité et sur cette compétition il fait partie des meilleurs. C’est un des éléments forts de l’équipe marocaine. Il fait partie des joueurs déterminants.
Walid Regragrui (sélectionneur du Maroc) :
Comment comptez-vous et qui pour la France ? On a toujours beaucoup de blessés mais on récupère bien, on a un staff médical de très haut niveau. Chaque jour, des choses positives viennent avec de bonnes nouvelles. On attend toujours jusqu’à la dernière minute pour prendre les décisions. Pour l’instant, personne n’est out ou in. On verra demain. On mettra la meilleure équipe possible et les joueurs qui sont à 100 % vont débuter le match.
Et l’objectif pour le Maroc ?
On est venus pour changer les mentalités de notre continent. C’est ce que j’ai dit aux joueurs. Si on est contents d’être arrivés en demie et se dire qu’on a réussi notre Coupe du monde, je ne suis pas de cet avis. On n’est pas dans les quatre meilleures équipes du monde par hasard. On a notre mot à dire demain pour arriver en finale. En espérant que notre adversaire ne va pas nous respecter, comme l’ont fait beaucoup d’équipes. S’ils jouent à leur meilleur niveau et qu’ils nous respectent, ça va être compliqué. Mais on a confiance. On a joué de grosses cylindrées, on nous a prédit l’élimination et on est toujours là. Au début, je disais qu’on rêvait de gagner la Coupe du monde, et plus ça va, plus on en est prêts. On va se battre pour aller plus loin.
. Bakary Diakité « Sarr »
Correspondant au Qatar